Thứ Năm, 6 tháng 10, 2011

Cảnh báo việc mạo danh - Usurpation identité - Hãy bảo vệ thông tin cá nhân của bạn



L’identité, une donnée délicate à protéger

Plus de 210 000 Français sont victimes chaque année de personnes qui se font passer pour eux. Un risque sous-estimé et contre lequel il peut être très difficile de se défendre 

“Je est un autre”, écrivait Arthur Rimbaud. Voilà qui est de plus en plus vrai, à l’heure où le nombre de Français victimes d’usurpation d’identité (soit quelqu’un qui se fait passer pour vous, à votre insu, de manière définitive ou temporaire) croît. 213 000 personnes en sont victimes chaque année dans l’Hexagone, selon une étude du Credoc. Un chiffre qui pourrait être sous-estimé.

“Par nature, les infractions liées à la criminalité identitaire servent à se cacher, explique Christophe Naudin, chercheur à l’institut de criminologie de Paris II. Nous n’en découvrons donc qu’une très petite part en comparaison de la réalité.”


Une étude publiée ce jeudi matin par le CSA pour l’entreprise d’équipements de bureau Fellowes, et que Metro s’est procurée, montre que la connaissance du risque d’usurpation d’identité gagne du terrain dans la société. 86 % des sondés en ont entendu parler et 65 % estiment ce risque élevé.

Pour autant, ils sont presque aussi nombreux (60 %) à ne pas se sentir concernés ! Ils se trompent. 78 % d’entre eux ont fourni au moins une copie de leurs données personnelles – nécessaire pour souscrire un abonnement, trouver un appartement ou ouvrir un compte – au cours des douze derniers mois. Sans savoir ce que les entreprises en ont ensuite fait...


Par ailleurs, le nombre de données personnelles rendues publiques augmente avec la diffusion de l’Internet, des réseaux sociaux, des photos, des tweets, etc. Il devient facile pour les usurpateurs peu scrupuleux de spammer les boîtes mail avec des courriels falsifiés (se faisant passer pour notre banque par exemple) demandant de transmettre de toute urgence ses coordonnées.

Le plus souvent, ces vols d’identité sont commis à des fins financières, d’obtention d’aides sociales ou de faux papiers prouvant la nationalité française. “Mais on peut aussi usurper une identité pour créer un faux profil Facebook, par mauvaise camaraderie”, explique Me Olivier Iteanu, auteur de L’Identité numérique en question (éd. Eyrolles).


Quel que soit le but, l’effet peut être dévastateur pour les victimes. “Aujourd’hui, c’est à nous de prouver qui on est, alors qu’on n’a pas commis d’erreur. C’est douloureux”, explique Dalila Bouhezila, mariée et divorcée à son insu car une vieille connaissance avait réussi à établir des papiers à son nom. Elle a créé l’an dernier la première association d’aide aux victimes, on-a-vole-mon-identite.com.

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Les sanctions pénales

L’usurpation d’identité est un délit passible de cinq ans de prison et de 75 000 euros d’amende. C’est seulement depuis la loi Loppsi II du 14 mars 2011 (article 226-4-1) que l’usurpation d’identité numérique est reconnue comme une infraction. Est désormais sanctionné d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende “le fait d’usurper l’identité d’un tiers ou de faire usage d’une ou plusieurs données de toute nature permettant de l’identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération”.


Source : MetroFrance

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